Fiche ouvrage
 
Code : 22940
Titre : Le Mérite des Femmes.
Auteur : LEGOUVE (Gabriel).
Edition : Paris, Louis janet, 1825.
Année :
Format : In-16 de XXIV pages ( faux-titre, frontispice, titre, éloge de Legouvé), 325 pages (adresse à sa femme, avant-propos, texte avec notes et tables. Nouvelle édition augmentée de pièces inédites. Très bon état intérieur sans rousseurs.
Reliure : Charmant plein maroquin rouge à long grain, plats ornés de roulettes à froid, filets dorés encadrant un motif losangé romantique avec écoinçons dorés, dos à nerfs plats très orné de fleurons, roulettes dorées et à froid, filet sur les coupes, roulette int
Prix : 90 €uros
Observations : Gabriel Legouvé (1764-1812), dont le nom, de nos jours, n'est connu que des spécialistes, fut tout d'abord un dramaturge très apprécié sous la Révolution et sous l'Empire. Mais il aimait aussi à s'essayer à la poésie. C'était un habitué du salon de Joséphine sous le Consulat, rue Chantereine. Effacé et timide, enclin à la mélancolie, il fallait insister pour qu'il consente à lire un de ses poèmes à haute voix. Il est vrai que jusqu'en 1800, ses contemporains jugeaient assez sévèrement son oeuvre poétique. On peut lire dans les journaux de l'époque : « Tout dans l'ampleur, rien dans la profondeur » ou encore « Legouvé n'a point d'âme, il n'a que de grands mots ». La parution de son long poème Le Mérite des femmes modifia ses critiques, car ce fût un beau succès de librairie. Il n'y eut pas moins de trente rééditions tout au long du siècle qui lui assurèrent sa survie littéraire. Legouvé y exalte la maternité et les doux soins que les femmes apportent à leurs proches. Quels que soient leurs statuts, les femmes sont « belles, comme mères, comme amantes ou épouses, comme amies, comme consolatrices ». Mais surtout elles ont pour mission, grâce à leur « commerce aimable » d'effacer les soubresauts de la Révolution, en particulier de la Terreur. Les notes en post-face, plus longues que le poème lui-même, sont un vibrant hommage « à l'attachement courageux et à la persévérance que montrèrent les femmes à cette époque » pour sauver leur famille. Un peu de douceur après une période de brutes…
Sources : Lheureux -Prevost.Pages napoléoniennes.
Catégories : LITTERATURE du 19 au 20 ème;
   







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