Fiche ouvrage
 
Code : 22228
Titre : Le Doyen de Killerin, histoire morale, Composée sur les Mémoires d'une illsutre famille d'irlande, et ornée de tout ce qui peut rendre une lectutre agréable.
Auteur : PREVOST (Abbé).
Edition : Paris, de l'imprimerie des frères Mame, 1808.
Année : 1808
Format : Quatre volumes in-16 de 300 - 290 - 314 et 268 pages. Très bon état intérieur.
Reliure : Charmante reliure du temps en plein veau blond, jolie roulette dorée sur les plats , filets sur les coupes, dos très richement orné de caissons à motifs floraux et géométriques, pièce de titre de maroquin rouge et de tomaison noire, tranches jaunes mouche
Prix : 220 €uros
Observations : Au XVIII siècle, l’évolution des sciences de la nature menant progressivement d’une conception fixiste à une conception transformiste du vivant donne peu à peu sa place au monstre et exerce, en parallèle, une influence indirecte sur les discours esthétiques et littéraires. La résurgence du monstrueux, qui marque la production romanesque de cette époque, prend aussi place dans l’œuvre de Prévost où la figure du monstre moins récurrente qu’allusive n’est pas dénuée d’intérêt. En effet, ces créatures protéiformes ne se définissent pas uniquement comme des chimères imaginaires et celles qui peuplent les récits du romancier sont avant tout faites de chair et d’os. Le Doyen de Killerine, roman-mémoires composé à la suite de scandales qui ont terni la réputation du romancier, semble accorder une attention toute particulière à cette thématique puisque son narrateur est lui-même qualifié de monstre. Le romancier présente le Doyen comme un roman d’inspiration jésuite et organise le récit autour de quatre personnages, le doyen de Killerine qui très tôt a formé le « dessein de renoncer au monde », Georges et Patrice ses demi-frères, et Rose leur jeune sœur. Après le décès de leur père, et contre l’avis du doyen, les trois jeunes gens vont en France dans l’espoir d’y faire fortune. L’homme d’Église décide de les accompagner, se donne pour mission de leur enseigner les préceptes de la religion chrétienne et surtout, de veiller sur leurs intérêts. En effet, le doyen apparaît avant tout comme un défenseur de l’intérêt des familles, mais aussi comme un manipulateur contesté par de nombreux adversaires, entre autres, Georges qui s’opposera radicalement aux préceptes défendus par son demi-frère.
Sources : CAIRN info.
Catégories : LITTERATURE ANCIENNE;
   






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