Fiche ouvrage
 
Code : 21697
Titre : Introduction à l'Histoire Moderne, Générale et Politique de l'Univers; Où l'on voit l'origine, la révolution & la situation présente des différents Etats de l'Europe, de l'Asie, de l'Afrique & de l'Amérique.
Auteur : PUFENDORF (Baron de) - BRUZEN DE LA MARTINIERE.
Edition : Paris, Merigot, Grange, Hochereau, Robustel, 1753 - 1759.
Année :
Format : Huit volumes in-4. Beau frontispice gravé, nombreuses vignettes, fleurons et culs-de-lampe avec leur explication à chaque volume. 26 belles cartes dépliantes et 2 tableaux. Rousseurs éparses et corps du texte généralement teinté.
Reliure : Plein veau blond glacé, triple filet doré sur les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, tranches rouges. Accident à la coiffe supérieure du tome I et du tome II, Tome III : travail de vers en pied et ac
Prix : 900 €uros
Observations : Nouvelle édition, commencée par le Baron de Pufendorff, augmentée par M. Bruzen de La Martinière, Revûe, considérablement augmentée, corrigée sur les meilleurs Auteurs, & continuée jusqu'en 1750 par M. De Grace. Samuel von Pufendorf, né en 1632 à Dorfchemnitz en Saxe, mort en 1694 (à 62 ans) à Berlin, est un historien, juriste et philosophe allemand, représentant du droit naturel moderne ou protestant. Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière, né à Dieppe en 1662 et mort à La Haye en 1746, est un historien et compilateur français. La Martinière fit ses études à Paris, sous la direction de son grand-oncle l'exégète Richard Simon, qui lui inspira le goût des études historiques et géographiques. Grâce aux munificences de ses mécènes, il vécut à la cour du duc Frédéric-Guillaume de Mecklembourg-Schwerin, puis à celle de François Farnèse, duc de Parme et de Plaisance. Il fut aussi employé par le roi Philippe V d'Espagne et le royaume des Deux-Siciles. Thomas-François de Grace, né en 1713 à Paris et mort le 28 novembre 1798 à Paris, est un économiste et un agronome français. Thomas-François de Garce est le fils d’un capitaine au régiment irlandais de Clare, et il sert quelque temps dans le même corps. N’ayant aucun goût pour l’état militaire, il donne sa démission, vient s’établir à Paris, et y ouvre une école particulière, où il enseigne presque toute sa vie. L’historien et linguiste Nicolas Fréret (1688-1749) lui fait obtenir la place de sous-secrétaire de l’Académie des Inscriptions. Après avoir rempli ses devoirs, il partage ses loisirs entre l’étude et la culture des fleurs. La révolution trouble sa tranquillité ; elle le prive de sa place au moment où il allait obtenir la pension de retraite, prix de 44 années d’assiduité et de zèle dans l’exercice de ses fonctions. Les membres de l’académie viennent d’abord à son secours, mais, à l’époque de leur dispersion, il tombe dans l’indigence. Il perd la vue dans le même temps, et aurait succombé si le ministre de l’Intérieur, instruit de sa position, ne lui eût fait payer une gratification annuelle, à titre d’ancien censeur.
Sources :
Catégories : HISTOIRE GENERALITES;
   











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